Le vent souffle, éternel, sur les herbes couchées. En contrebas, la mer se brise sur les rochers. Les corps flottent un instant, comme suspendus, avant de sombrer. Gabrielus, oh mon frère, repose dans les limbes, avec celle qui t'aimais. Ils vous ont tué, vous qui n'aspiriez qu'à vivre… Ihria, tu as trop haut souhaité la mort ; celle de Gabrielus ne suffisait-elle pas ?
Vos corps unis s'enfoncent sous l'étendue désolée d’un ciel qui vous pleure…
Le vent souffle, éternel, sur les herbes mouillées. Je souhaite à vos âmes de se retrouver.