Rien ne presse Sur les fesses de la Vénus de Milo Plus un geste, c'est la sieste des oiseaux. Rien ne reste, Sur nos vestes se renverse le sirop. Sans un tresse, nos réflexes sonnent faux.
Ce qui marchait debout, N'avait pas peur de tout Même des désillusions, l'appel de l'horizon. Mais le monde a changé, On a tout découpé Et c'est pas gagné, gagné, tu sais.
Plus rien ne bouge et ça nous fait de l'ombre. Un peu partout la peste brûle, gronde.
Rien ne presse, Sur les fesses de la Vénus de Milo. Plus un geste, c'est la sieste des oiseaux. Rien ne reste, Sur nos vestes se renverse le sirop. Sans un tresse, nos réflexes sonnent faux.
Tu cherches un peu la guerre, Tu ne la trouves pas toujours Et c'est pas rigolo, les trous dans ton cerveau. Ils te font un peu mal Et parfois même ils te parlent. Quelle est la solution, la prochaine émission.
Nos maisons brûlent et ça nous fait de l'ombre. De savoir qu'un jour ils nous fumeront. Nos rêves brûlent et ça nous fait de la peine. De savoir qu'un jour ils nous quitteront.
Rien ne presse Sur les fesses de la Vénus de Milo Plus un geste, c'est la sieste des oiseaux. Rien ne reste, Sur nos vestes se renverse le sirop. Sans un tresse, nos réflexes sonnent faux, Sonnent faux, sonnent faux.