Une plaie béante laisse entrevoir Le mode vertigineux des limbes baudelairiens
Visions intérieures Psychanalytiques et mystiques
Le poète évolue Entre deux univers extrêmes Recherche effrénée d'un miroir Capable de reproduire l'intégralité de son âme
Le reflet de l'extérieur est un « noir poison » Il ne se reconnaît plus Son image à disparu
Ces deux mondes si intenses Lui barreront les portes de la réalité Interdiction de tout épanouissement Amorce du vertige Et de l'immoralité
Éternel retour D'un jour claustral Émotion gangrénées Rêveries fatales
Dans la morne laideur du collège Obéissant à une discipline quasi martiale Charles à tellement hâte de grandir
L'âge adulte lui ouvrira les portes Du savoir
Le reflet de l'extérieur est un « noir poison » Il ne se reconnaît plus Son image à disparu
Mettant au diapason son âme et sa prose Assoiffé par une haute idée de l'honneur Ne jamais prostituer les intimes choses À toujours se révolter Il en perd son bonheur
Pour la première fois il exprime Un profond mouvement d'ennui Cet abattement, ce spleen Dépression due au seuil de sa propre vie
Il arpente l'antiquité en conquérant Prêt des gouffres du léthé Au désespoir de ses parents Fils d'un mal auquel on ne peut remédier
Porte ouverte sur les limbes Où les âmes sont amputées
Le reflet de l'extérieur est un « noir poison » Il ne se reconnaît plus Son image à disparu