Mon humeur est comme le temps Changeant de manière ininterrompue Mosaïque aux couleurs froides Que lis-tu dans mes yeux vitreux ? Découvre les nuances de gris Lorsque d’un rictus, je souris Semblable aux moments de douleur La mélancolie des sympathies interrompues Mon esprit s’illumine pour prier sur l’autel de la vie Divine mélancolie
Et lentement à la bougie Se consument mes chairs Autour de moi des murs Décorés d’albatros crucifiés Chacune de mes heureuses pensées Aussitôt décrépissent Ma source de joie est à jamais asséchée Car la douleur interrompt toujours les souhaits
CHORUS : Partageons ensemble Ce sentiment nocturne Mélancolie ascendant Des anneaux de Saturne Délivrance des jumelles Au sentiment nocturne Accouplons à jamais Les deux faces de la Lune
Aide-moi l’analphabète courtois De ta croassante lyre Misérable à la recherche des pyramides Initié à la science du concile En contact avec la pierre philosophale Plongé dans un monde de vieux papiers Bibliothèque aux vitraux religieux L’aumône d’une même pièce de monnaie
Escalade par une corde d’or La tour de l’imaginaire Nuit sans sommeil à désespérer Calice du sang de la papauté Raz-de-marée en pleine terre
Nébuleuses divagations D’un pauvre désespéré Qui subit sa vie austère et enténébrée Découragé par le divin A mes jours je dois mettre fin
CHORUS
Capturé par le reflet d’un miroir Emprisonné par les rayons du Soleil Soeur avec la Lune sinistrement allongée L’âme délivrant un effroyable secret Avec courage face à la nuit Le jour du premier commencement Les remous du « moi » me tourmentent Accomplissement de l’acte suicidaire