Les aveugles, les sourds, les muets Ont vu, entendu, et parlé Ce soir-là
Ce soir les murs des rues ont bien tremblé Quand l'métro s'est mis à jouer Passait une chanson qu'ils ne connaissaient pas
Les gens jouaient un autre rôle Et on se sentait un peu drôle
C'est comme la Marie-Antoinette Qui a vu rouler sa tête Qui ne l'imaginait pas
C'est comme cette petite cigarette Qui nous fait tourner la tête C'est comme un regard qui traîne Et s'arrête sur toi
Les pigeons, les corbeaux, les cons Ont pensé, souri, et chanté Ce soir-là
Ce soir c'était la fête dans les prisons Les détenus aimaient les matons Passaient une chanson qu'ils ne connaissaient pas
Les gens jouaient un autre rôle Et on se sentait un peu drôle
C'est comme la Marie-Antoinette Qui a vu rouler sa tête Qui ne l'imaginait pas
C'est comme cette petite cigarette Qui nous fait tourner la tête C'est comme un regard qui traîne Et s'arrête sur toi
Ça donnait un petit air de fête À cette Marie sans sa tête Qui dansait dans le brouillard
Et ce papier à cigarette Pour nous faire tourner la tête C'est comme un regard qui traîne Et s'arrête sur toi
Les aveugles, les sourds et les muets, Les veules, les lourds et les boulets, Les pigeons, les cons et la Joconde Les gens, les beaux, les laids, tout le monde
Ça donnait un petit air de fête À cette Marie sans sa tête Qui dansait dans le brouillard
Et ce papier à cigarette Pour nous faire tourner la tête C'est comme un regard qui traîne Et s'arrête sur toi