Le rire est ridicule autant que décevant Au regard des fantômes du soir Les spectres faisant la danse des loups Les anges sont-ils devenus fous? Aimer en bénissant La voix qui pleure câline, Dans un harem insolent Temple du sexe physique Je hais l'amour et la beauté Au baiser de vermeil
Endigue une relation platonique Ingénue tu m'émerveilles
Je hais toujours la femme jolie Le soleil dardant Ses saints cramoisis
Grand lys à l'odeur fade Trahis le printemps, déprime Morne désespérance La glaciale détresse d'une orpheline
Errant seul je promène ma plaie Au regard des fantômes du soir Les spectres faisant la danse des loups Les anges sont-ils devenus fous?
Angélique rose fanée Apparence sans réalité Dégoût de la tendresse
Pour elle seule Renoncule qui se femme Parure rouge et or Profondeur, jaune flamme Orchidée noire écarlate, Cachant de multiples trésors.
Errant seul je promène ma plaie Au regard des fantômes du soir Les spectres faisant la danse des loups Les anges sont-ils devenus fous?
Je hais l'amour et la beauté Au baiser de vermeil Au baiser de vermeil
Dans une mélancolique brise Des enfants sans c¦ur ni sourire Se rafraîchissant en chialant S'inventent de dociles muses
Les violons exécutent leurs fugues De notes macabres et lacérées De l'Église au chemin de croix Cruelle beauté dans la mort
La beauté n'est que putain Au baiser de vermeil
La beauté est une putain Au baiser de vermeil
Angélique rose fanée Apparence sans réalité Dégoût de la tendresse
Sans mors ni cravache Maladive exhalaison Inénarrables lèvres mutines Pâmoison de chimères errantes. L'azur est taciturne Vénus aux cieux obscurs Chauve-souris rasant le sol Fantasmes morbides, jetez vos masques Ses lèvres au velours des abîmes Fonçant le carmin au sublime Ô féline finale Phénoménale!