D'une main tenant le glaive De l'autre le sablier La lune en deuil Le ciel de bistre Le long des récifs convulsifs Ville gothique remplie de pendus Luisant à contresens. La balance à l'inverse du crucifix Chez les tumultueux Francs nos pères La troupe héroïque des lépreux Perdant leur sang par cent vingt viscères Taillée en pièces par la furie des Chevaliers Cathares usés par les croisades Années de massacres et de férocités Siècles en proie aux cent mille outrages.
Tempête et vacarmes de l'ouragan En pleine campagne de France Au choc désordonné des lames Des mercenaires du Metal
Ineffable rêve des Dieux Mêlant leurs notes aux cris amers Empourprant l'homme au regard des croyants!
Vanités plates au goût vulgaire Le lierre noir Aux splendeurs auliques Résonne la Kithare Passion mélancolique Au monde des barbares Conte fantasmagorique
Je vois du même oeil Les bons et les méchants Je ne crois plus en Dieu Je l'adjure et le renie
D'une main tenant le glaive De l'autre le sablier La lune en deuil Le ciel de bistre Le long des récifs convulsifs Ville gothique remplie de pendus Luisant à contresens La balance à l'inverse du crucifix. Chez les tumultueux Francs nos pères La troupe héroïque des lépreux Nostalgique clepsydre païenne
Dans la main gauche un poignard La main droite sur le flanc La mort vient en rampant Vous ne serrez que des cadavres
Le jour où les pendus prendront la parole Le jour où les pendus prendront la parole
Sanglot d'automne au violon monotone Langueur plaintive au Mille feuilles mortes Sabbat du second Faust Sylvains de marbre Effrois des femmes Aux corps dissonants
Chez les tumultueux Francs nos pères La troupe héroïque des lépreux Perdant leur sang par cent vingt viscères
Moroses fleurs sur l'autel des madones Cantiques amidonnant la componction Adorables méditations cernant le trou noir Fatalité d'un vieillard né prématuré
Aux yeux des sodomites Un hibou s'est envolé D'une branche de lierre noir