Ayant perdu sa conviction, Harès ressortit du lac. Il s’était donc trompé, ce qu’il croyait résoudre son problème n’était pas. Emprisonné ? Ce sentiment gagnait le cœur d’Harès. Que faire ? Il se mit à courir, il lui fallait partir le plus loin possible du lac... Sa course folle fut subitement arrêtée quand il heurta quelque chose, une barrière invisible. Sonné par ce choc, Harès, au sol ne pouvait plus bouger. Il sentit ses veines se geler, son bras lui faisait horriblement mal, il s’évanouit... L’obscurité fit place à la lumière, la végétation faisait désormais place à des murs blancs... Ses membres étaient encore ankylosés.
[Harès :] Ô lumière, enfin te revoilà. Une éternité passée dans le noir, sans la moindre chaleur. J’ai trouvé le chemin me menant à la liberté, celle à laquelle j’aspirais depuis tant de temps. Je dois voir un gardien au plus vite pour repartir, et retourner dans ce monde où je fus tué, trouver ce fils qui dans cette antre m’a cloîtré... le torturer pour ensuite... l’assassiner...
Sur ces mots, il vit des gens se pencher sur lui, des hommes enfin d’aspect vivant. Il sentit son corps quitter le sol, ils le transportaient...
[Harès :] Mais... mais lâchez moi... Je dois trouver les gardiens ! Lâchez moi bandes de fous... Je dois voir les gardiens en robes blanches... Les gardiens de la Tour de Marbre...
C’est alors qu’il se rendit compte que ces hommes étaient vêtus de blancs – les gardiens ?- Où l’emmenaient-ils ?
[Harès :] Qui êtes vous ? Les gardiens de la tour ? Je ne veux pas retourner prés du lac !!! Mort à vous qui n’eurent pas pris le temps d’accéder à ma requête. Même sans vous, je parviendrai de toutes façons, à fuir de cette Tour de Marbre qui me tient en elle. Je la réduirai en un tas de poussières ! Reflet de mon âme...