Regarde les corbeaux Qui rodent dans le ciel gris Ils cernent la ville, Ils cherchent une nouvelle victime. Et au milieu du brouillard, Tu ne vois que des gens aigris Et leur indifférence Est bien plus qu'un mode de vie
Regarde les loups, Qui se déguisent en manteaux noirs Ils cachent leurs crocs En marchant sur deux pattes On donne nos corps Tout en voilant nos âmes Et alors nos mots Ne restent plus que des fantasmes
Toi tu t'aigris, Moi je suis grise, Et ce matin sans vie, Il n'y plus de surprise, Éteins ta cigarette, Il ne reste plus d'allumette, Pour allumer nos étoiles, Seulement des voiles.