La gorge nouée, le coeur au fond des tripes J'avais plus qu'une envie Disparaître]
Certains disent « Ces secondes ouvrent sur un nouveau jour C’est une rose qui se fane, une page qui se tourne. » Mais mon cœur lui dit si fort « Ce n’est pas la vérité ! » Dans un dernier effort je dois le laisser crier De la brume dans les yeux, j’ai du mal à respirer Pourtant je demandais peu, qu’elle daigne m’écouter La colère sur son visage m’a poussé du haut des nues J’ai perdu là son image comme si je ne l’avais pas connu Ce sont mes songes qui s’effondrent et m'entraînent dans leur chute La terre se dérobe et m’ensevelie un peu plus Je regarde à l’extérieur, je vois les gens, les sourires Qu’ils paient tous leurs erreurs, que Dieu les fassent tous mourir Tu disais « Qu’il vente ou pleuve, tu es ma raison de vivre On passera tous les écueils, et ce quoi qu’il arrive. » Mais à la première épreuve je ne sais pourquoi si vite Tu m’as planté là tout seul, tu n’es vraiment qu’une hypocrite Et là ton bâtard de frère « Dany tu n’es pas pour Safia Prend-moi toutes ces affaires, va-t’en fous le camp de là ! » Qu’il se fixe dans un miroir, prenne le temps de méditer Le peu d’estime qu’il me reste pour toi m’empêche de le buter Mon abruti de patron qui ne cesse de me rabaisser Plein de blagues sur mon compte, devrait tous y penser Qu’un de ces jours je viendrai, j’aurai scié le canon Balancer tous ces paquets avant de me faire un gros carton T’es jalouse de tes amies, pleines de conseils bidons De principes sur la vie et d’embrouilles à la con Regarde-les là où elles sont, désolé de te le dire Cocues, en dépression, elles ont toutes foirées leur vie Si tu savais, oh ma douce, combien je hais le monde Peu importe qu’il se réchauffe, qu’il crève sous les bombes À l’heure d’Armageddon je serais un scorpion Celui qui périt en dernier pour danser sur leurs tombes À quoi sert d’exister, de voir souffrir le temps De porter ce fardeau, ne plus regarder devant Les horreurs que je promets n’ont aucune importance La dernière chose que j’ai, c’est encore ma conscience