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Le Cercle Magique de la Nuit :
Vous y dormiez nue
Sous le froid couteau de la Lune rousse
Et je vous regardais
Forçant les étoiles au silence
Dans les buissons
Passaient furtivement des yeux de sauvagine
Dont je savais pertinemment qu'avec le jour
Ils seraient vos yeux
Le mordant du givre
Aux premiers frissons de l'aube
Cristalliserait votre peau
De mille piqûres d'aiguilles
Je le savais également
Vous y dormiez telle un mystère
Né d'un souffle
Et qui d'un souffle aurait pu disparaître
Ilôt fragile
Au plus profond de la pénombre
Je vous aimais
Vous qui saviez des rêves et des songes
Allier l'attente et l'impatience
Je vous aimais
Vous dont la grâce était le pouvoir
Vous dont la seule présence
Eloignait les fauves
Des oreillers et des berceaux
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