Ta lame tranchante ne m'atteint pas. De mon âme, ruine qui autrefois, couverte de mon sang qui autrefois, renaisse le colere, le dégoût et la perine. Je reviens de cette délivrance, Mes remparts se sont dressés contre l'ennemi te renvoyant ta haine, repoussant ton mépris. Brandissant mes armes forgées dans le sang impure versé,
je fais de toi ma cible, j'avance dans la rancoeur afin que dans mon âme, s'estompe la douleur. Las de toutes tes faiblesses, mon âme est morte, la blessure reste, la plaie s'ouvrira-t-elle de ta malfaissance pour venger cette vie souillée par ta présence. Sur les champs de bataille, nous entendrons l'echos de ta haine par lequel je te réponds écrivant une triste et funèbre musique, jouée de nos épées et de leur son métallique, au loin, il résonnera harmonieusement avec les appels plaintifs et les cris de souffrance. Mon âme connaitra-t-elle un jour le repos avant que je ne lui inflige pour léternité.