Je me nourris des âmes du ciel. Noyées dans mon vestibule, leurs luers se pourfendent. Larmoyant de ténèbres, la masse n’est plus que fiel liquide, errance primaire abreuvant sans fin les insondables volutes de l’oubli. Et c’est de cette ultime étreinte que je palpite...
Dévoratrice d’Hélios, abreuvant toute pulsion, je m’immeisce dans les fantasmes. Révélant à l’espirit d’inaltérables bribes, éphémères attractions dionysiaques. Les larmes piégées dans ma voute, immobiles, tissent le fil qui me rattache à un monde, simple formule psychotique sans énigme. Mais, ce n’est que pour cette ultime étreinte que je palpite...