On a compté les lendemains Qui nous restaient mais incertains On s'est perdus sur un chemin Une inconnue dans le refrain De grands sourires n'y changeraient rien Car le début jouait la fin
A l'origine on n'était rien Juste une ébauche ou un dessin Des rêves suivis de petits points Au coin des rues un doux parfum Suprême idylle main dans la main De belles photos on se souvient
Puisqu'on se perd pour mieux s'unir Puisqu'on ne tient plus au présent Le moindre souffle nous détruit Et nous disperse avec les vents
Comme fous alliés, comme deux enfants Comme une fleur a son printemps On fuyait l'ombre pour mieux s'étendre Sur nos nuages en évidence Comblés d'amour et d'innocence Aux souvenirs de nos vingt ans
Si on s'accorde un peu de temps Pour réfléchir tout simplement Avant de n'être que des perdants Au goût amer qui s'en ressent Avant l'orage qui lui n'attend Au grand jamais le temps d'attendre
Puisqu'on se perd pour mieux s'unir Puisqu'on ne tient plus au présent Le moindre souffle nous détruit Et nous disperse avec les vents
Tous ces mensonges que l'on déguise Nous laissent un beau jour sans défense Puisqu'on se perd pour mieux s'unir Puisque l'on s'aime toujours autant