On pourrait tout se dire, ne plus médire, ne plus se mentir. On pourrait tout se dire et ainsi faire fi de toute convenance, cette ambivalence. Pour être heureux, faut être silencieux, et faire le jeu des moins courageux. On pourrait tomber les masques et voir en face la laideur de tout ce qu'il y a à l'intérieur. Mais pour une once de courage, des tonnes et des tonnes et des tonnes de culpabilité, de pudeur mal assumée. A manipuler les mots dans leur acception la plus vulgaire, tout le monde à souffert.