La rosée s’endort sous les conifères, la
Lumière vient refroidir les lampadaires
Une rue effacée dans une banlieue ouest
Une falaise sur un fleuve coulant vers l’est
Et cette maison aux fenêtres ouvertes
Sur des cellules seulement en apparence désertes
Et par ces fenêtres une vingtaine d’années
Sont entrées, sorties sans demander
Pas eu le temps de reparler aux murs
Plus même un tiroir pour couver une lettre obscure…
J’étais à deux doigts de trouver la porte unique
Vers le club souterrain ésotérique
Sous l’escalier au fond d’un cagibi
Dans une malle où je ne me cacherai plus, tant pis
C’était une maison aux volets ouverts
La prison dont je ne voulais pas m’enfuir
Elle est toujours plus près de la falaise
Dans ma mémoire qui semble rétrécir
Et par les fenêtres une vingtaine d’années
Sont entrées, sorties sans demander
Et comme par hasard une vingtaine d’années
Entrées et sorties sans même se présenter
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