Par-delà le temps, au plus profond des ténèbres Dans nos cœurs les vices en un rire macabre tournent tournent Et mon regard se voile, peu importe ce qu'on pense de moi Comprendre ce monde ça ne m'intéresse pas
Je ne bouge plus éternellement, moi j'attends balayée au loin Car les déchirures du temps me saisissent
Plus rien ne me touche ce que je veux C'est c'est qu'on m'oublie, je suis comme je suis Et cela me suffit
Ne serait-ce qu'un rêve, juste une cruelle illusion ? Dans un monde où tout le monde s'aime, mes mots n'ont pas de raison Toute cette douleur qui m'emplit n'est plus bonne qu'à m'épuiser Je ne veux plus rien ressentir, partir pour tout oublier Je m'exprime à demi-mots, pour toi ils ne sonnent que faux A eux tous je cache mon cœur et me refuse le bonheur
Si j'étais ce quelqu'un d'autre, pouvoir expier toutes mes fautes Plongerait ce monde dans le noir, noyé dans mon désespoir Me reste-il un avenir, voudra t-on encore de moi ? Ce monde en train de pourrir n'a pas plus de sens que ça Pourquoi mon cœur saigne t-il ? Pourquoi ne sais-je que souffrir ? De moi je ne comprends rien, ce reflet n'est pas le mien
Le moindre de mes efforts s'annihile encore et encore La lune rit de mes tourments mais personne ne les entend Si je décide de changer, suivre mes rêves, mes idées En noir je peindrais le monde, l'instant d'une éternité
Par-delà le temps, au plus profond des ténèbres Dans nos cœurs les vices en un rire macabre tournent tournent Et mon regard se voile, peu importe ce qu'on pense de moi Comprendre ce monde ça ne m'intéresse pas
Je ne bouge plus éternellement Moi j'attends balayée au loin Car les déchirures du temps me saisissent
Plus rien ne me touche ce que je veux C'est qu'on m'oublie, je suis comme je suis Et cela me suffit
Ne serait-ce qu'un rêve, juste une cruelle illusion ? Dans un monde où tout le monde s'aime, mes mots n'ont pas de raison Toute cette douleur qui m'emplit, n'est plus bonne qu'à m'épuiser Je ne veux plus rien ressentir, partir pour tout oublier Je m'exprime à demi-mots, pour toi ils ne sonnent que faux A eux tous je cache mon cœur, et me refuse le bonheur
Si j'étais ce quelqu'un d'autre, pouvoir expier toutes mes fautes Plongerait ce monde dans le noir, noyé dans mon désespoir
Si je fais le moindre pas, si je fais le moindre pas En poussière tout partira, en poussière tout partira Devrais-je exprimer ma peine ? Devrais-je exprimer ma peine ? Mon cœur devrait-il aimer pour oublier ses pêchés ?
Je ne sais toujours rien de toi, je ne sais toujours rien de moi Il me reste tant ici-bas, tant que je ne comprends pas Enfin j'ouvre grand mes yeux, je jette mes regrets au feu Emportant tous mes espoirs, je disparais dans le noir...