Ils te traitent de fou, car ils ne comprennent pas Les femmes que tu aimes, les pays que tu vois Les choses que t'imaginent tout au creux de ta tête Ils ne peuvent pas comprendre, oh ils sont bien trop bêtes... Tu n'cadres pas dans leur monde où les clones se confondent Toi tu n'es pas de ceux qui mentent pour être heureux Tu agis trop souvent, comme le f'rait un enfant Tu penses avec ton coeur, tu ris comme tu pleures... Tes idées, tes passions, tes convictions te consument Ton imagination, elle t'embrase et t'allume Un jour tu partiras, doucement tu t'éteindras Comme une flamme trop forte, prématurément morte Et tu diras adieu, à ces rêves délicieux Qui t'ont accompagnés depuis le jour où tu es né... S'ils n'te laissent pas sortir, il n'te reste qu'à mourir Mais tu seras heureux car tu auras vu mieux Que ces cellules vides pour des têtes trop pleines Où on case les humains que trop peu de gens comprennent... Sois cette flamme trop forte Qui à tout jamais brûlera Ce souffle de vie qui t'emporte Reste celui qui nous marquera...