Le linge sèche au vent, maman m’appelle ; Tête baissée, pieds devant je cours vers elle. Elle a passé ses mains dans mes cheveux, un conte sans but ni fin, de gens heureux ; Elle a passé ses mains sur mon visage, mais mes yeux filaient au loin le paysage. J’étais bien trop sérieux pour être sage et je comprenais déjà toutes les images ;
J’étais bien trop peureux ; mais j’envisage désormais, d’éclaircir un p’tit peu tout mon attelage, de remplacer le torchis par du carrelage et la tôle froissée aussi, oui j’envisage...
Mais mes yeux brillaient un peu, brillaient beaucoup ; Lorsqu’on me soufflait d’être vieux, je riais, surtout ! Mon père et son sourire quand je m’endors, me laisse le souvenir d’une dent en or...
La peste dans nos veines coule encore, il me semble. Certains, on vous le dira, en sont morts. Les violons, les chiens galeux, le bruit dehors feraient de nous les miséreux de temples en or ? Étirée par le temps, ma carriole roule à travers champs, à travers foules ; Enivrée par les chants, ma carrière roule à travers champs, à travers foules. Mais cette liberté en cage, on la mérite au point que les pâturages, j’y médite. L’histoire de quelques pages, on la mérite tout comme l’idiot a son village, alors j’y médite...
Mais mes yeux ..
Un jour je serai riche et vieux, si je peux ; Des pierres et des diamants, tant que j’en veux, mais tant que ma carriole roule à travers champs, à travers foules, je me saoule en souriant...