Des mains qui sentent le vieux charbon Même sous les flammes de Dante, ils tiennent bon Ils n’ont même pas un drapeau qui affiche leurs couleurs Tous ceux qui rendent beau les vies où l’on demeure
Des mains qui sentent le bon terreau Même sous la pluie qui chante, s’érode leur peau Les tableaux qui nous décorent devraient leur faire honneur A ceux qui donnent de leur corps, pour fair’ pousser des fleurs
(Refrain) De l’or au bout des doigts et tous les arts dans la tête Partir d’un bout de bois r’batir une vielle forêt en fête Partir d’un bout de coeur qui reste et modeler de nouvelles amourettes Les artisans sont partisans, d’un paradis du bon vieux temps
Des mains qui sentent celles d’une hôte Parfumées à la menthe, aux fruits et autres Ils ont bien du courage d’aimer à chaque fois Ceux qui en amour voyagent, les amoureux maladroits
Des mains qui sentent le chérubin Quatr’ bras qui líalimentent lui donnent le bain Cíest en sídonnant la main, quíils fabriquËrent une vie Peut-Ítre cell’ du prochain, qui la donnera lui aussi
(Refrain) De l’or au bout des doigts et tous les arts dans la tête Partir d’un bout de bois r’batir une vielle forêt en fête Partir d’un bout de coeur qui reste et modeler de nouvelles amourettes Les artisans sont partisans, d’un paradis du bon vieux temps
Des mains qui vous emportent à grands coups de croches Les dix doigts qui arpentent en notes le manche Ce n’est pas une vie docile s’époumoner contre le vent Ce n’est pas métier facile que de faire sourire les gens
Des mains qui se chantent toutes les langues en même temps Elles sont comme de belles passantes chaque rue les attend Des étrangères que tout l’monde comprendrait Sur l’plus intello des airs, que même les cons prendraient
(Refrain) De l’or au bout des doigts et tous les arts dans la tête Partir d’un bout de bois r’batir une vielle forêt en fête Partir d’un bout de coeur qui reste et modeler de nouvelles amourettes Les artisans sont partisans, d’un paradis du bon vieux temps