Si je ne te connaissais pas encore, Notre aventure vaudrait de l’or, Si on se rencontrait à peine, Mon amour, quelle aubaine J’aurais la langue délicieuse, J’aurais une part de moi mielleuse, Que je répugne désormais, Oh mon amour, qu’avons-nous fait ?
Je suis de ceux qui restent au port, Je sais qu’on devait rire encore, Je suis de ceux, mais tu es de celles, Qui restent plantées à Bruxelles Si j’étais celui, Toi tu es la seule Si je reste ici, Tu rentres à Bruxelles Si j’étais celui, Toi tu es la seule Si je reste ici, Tu rentres à Bruxelles
Si j’ignorais tout de toi, J’resterais tranquille pour qu’on le soit, Si on ne s’était jamais vu, J’matterais tes fesses à ton insu J’aurais le compliment facile, Je serais l’homme fort et le docile Ce dernier, que je ne serai plus, Mon amour, je nous ai perdus
Je suis de ceux qui restent au port, Je sais qu’on devait rire encore,