Quand la voix s’étouffe Quand la rime est révolue Quand un bon jour tu n’entends plus la musique Quand au soir d’étoiles tu a lancé ton salut Et tu veilles mais la nuit ne répond plus
Quand tu remets ta cravate, ton fric, ton cellulaire Quand au matin pâle tu mange des mensonges Quand au bout du jour la bêtise a gagné la guerre Quand les dieux ont peur et s’enfuient de la Terre
Oh, Croire.....
Quelque chose... quelque part... (bis)
Quand s’en vont les quêtes de beauté les yeux pâlis Les marins de minuit, les avaleurs de mondes Quand trébuchent les gitans, leurs visages salis Quand fourbus ils se sont bus jusqu’à la lie
Quand ton sac est lourd de tes amours tes souvenirs Ta langue périmées, ta pensée obsolête Quand même on t’avait tout donné – l’or, l’encens, la myrrhe Et pour ton flambeau, tu cherches une allumette
Oh, Croire.....
Quelque chose... quelque part... (bis)
J’ai cassé toutes mes statues Ma table est rase et mon ardoise nue Réveiilez-moi du long sommeil Traînez mon corps à travers le Soleil...
Assez le sang des poètes, assez tempêtes et vengeances Qu’elle est langue à mourir mon innocence Assez l innaccessible étoile, coulez, coulez, bateax ivres Je sais, c’est maintenant qu’il nous faut vivre Assez les guitares, les étendards, les hymnes et les flambeaux, Comme un serpent, je veux changer de peau Trois petits tours et puis s’en vont, tigres indiens, mondes meilleurs J’ai fait mon deuil, il faut aller ailleurs...