J’veux pas dormir dans une boîte J’veux pas travailler dans une boîte J’veux pas danser dans une boîte J’veux pas mourir dans une boîte
J’continuerai sur le bord du périph J’continuerai sous ma bâche bleue J’ai pas de princesse J’ai pas de château Mais ça ne m’empêche pas d’être heureux Mon manoir c’est ici Putain de vicieux putain de vautours
J’balance des pierres Et j’continuerai à balancer des pierres J’mangerai plus vos putains d’images J’balance des pierres Et j’continuerai à balancer des pierres
La violence c’est eux La violence c’est leur neige de décembre et leur soleil de juillet La violence c’est le présent perpétuel de leur smartphone La violence c’est leur petit bureau douillet La violence c’est leur make-up et leurs bagues
La violence c’est leur compassion Leurs poignées de main Leur sourire en plastique Leurs baises en silicone Et c’est comme ça à chaque fois Qu’ils mettent leur costume Qu’ils montent dans le car Qu’ils descendent du car
A chaque fois qu’ils cherchent le plus idiot pour la photo Le cancre ultime Le plus moche, le plus sale, le plus bête Mais qu’est ce qu’ils sont venus voir ? Mais qu’est ce qu’ils sont venus voir ? Ils sont venus au zoo Ils sont venus voir des animaux On ne s’entendra jamais On ne s’entendra jamais On ne vaut pas la même chose Pourquoi on continuerait à jouer le jeu ? Ils valent 1000 fois plus que nous Et ça ça ne choque personne ça ne choque personne Ils valent 1000 fois plus qu’un autre Et ça ne choque personne
J’veux plus compter J’veux plus réclamer J’veux me laisser aller et qu’on me laisse aller J’veux toujours rester du même côté du guichet, du même côté du guichet
J’balance des pierres Et j’continuerai à balancer des pierres J’continuerai sur le bord du périph J’continuerai sous ma putain de bâche bleue Putain de vautours putain de vicieux
J’veux pas dormir dans une boîte J’veux pas danser dans une boîte J’veux pas travailler dans une boîte J’veux pas mourir dans une boîte