La saison qui s’avance Nous baille la défense D’user des us d’été, Le frisson de l’automne Déjà nous pelotonne Dans le lit mieux fêté.
Fi de l’été morose, Toujours la même chose : « J’ai chaud, t’as chaud, dormons ! » Dormir au lieu de vivre S’ennuyer comme un livre… Voici l’automne, aimons !
L’un dans l’autre, à notre aise, Soyons pires que braise Puisque s’en vient l’hiver, Tous les deux, corps et âme, Soyons pires que flamme, Soyons pires que chair !