Son regard était vide Ses pensées si morbides Tuer, crever... mourir après Qu'il gueulait pour survivre Enchaîné à l'ennui Il était seul... il s'en foutait
Et il squattait, et il squattait L'odeur, l'ennui des murs si gris Et il savait, et il savait Qu'un jour les rats boufferaient sa vie
Au fond de sa poubelle Un si joli bunker Lit effondré... murs délabrés Il s'endormait sans rêve Son âme déjà ailleurs Il était seul... loin de l'horreur
L'atmosphère à gerber Lui embrumait l'esprit Odeur malsaine... délire obscène Son regard était vide Ses pensées parricides Tuer, crever... mourir après
Et il squattait, et il squattait L'odeur, l'ennui la merde infine Et je savais qu'un jour les rats boufferaient sa vie