Il y a la foule partout autour, elle se déroule le souffle court Presser le pas sur les pavés, les pas pressés sur le côté Il y a la ville, des verticales qui s’empilent en capitales Je me construis dans son élan, même les taxis n'ont plus le temps
J’avais rendez-vous, mais, j’avais rendez-vous, mais J’avais rendez-vous, dis-moi après quoi on court J’avais rendez-vous, mais, j’avais rendez-vous, mais J’avais rendez-vous, dis-moi après quoi on court
Il y a des trains dans le brouillard, rien de certain dans les regards Au quotidien, des trajectoires, est-ce que l’on revient si on s’égare? Il y a qu’on trace toujours plus vite que l’on efface toutes les limites Courir en vain mais dans le vent, se dire combien on est vivant
J’avais rendez-vous, mais, j’avais rendez-vous, mais J’avais rendez-vous, dis-moi après quoi on court J’avais rendez-vous, mais, j’avais rendez-vous, mais J’avais rendez-vous, dis-moi après quoi on court
Il y a des jours où l’on s’ennuie, il y a des nuits où l’on s’en fout Il y a des milliards de fourmis qui voudraient pas qu’on les oublie Il y a des jours où l’on s’ennuie, il y a des nuits où l’on s’en fout Il y a des milliards de fourmis qui voudraient pas qu’on les oublie
J’avais rendez-vous, mais, j’avais rendez-vous, mais J’avais rendez-vous, dis-moi après quoi on court J’avais rendez-vous, mais, j’avais rendez-vous, mais J’avais rendez-vous, dis-moi après quoi on court
J’avais rendez-vous, mais, j’avais rendez-vous, mais J’avais rendez-vous, dis-moi après quoi on court J’avais rendez-vous, mais, j’avais rendez-vous, mais J’avais rendez-vous, dis-moi après quoi on court