La pluie s’éclate contre les carreaux Et je frissonne quand me reviennent Des images de ton corps Démuni des larmes glissent sur ma peau Il fait si froid que même les oiseaux sont morts Un interminable hiver Effacer par un geste assassin Les passions les chagrins Qui pesaient sur ton cœur Refuser un avenir incertain Des jours sans lendemain Les poisons intérieurs Je maudissais dieu Je ne pourrais te survivre comprends moi D’un pas silencieux Je suivais le funeste convoi Je me souviens de l’odeur de l’encens De la lueur des cierges Et des bouquets d’orchidées Blanches comme ta peau Effacer par un geste assassin Les passions les chagrins Qui pesaient sur ton cœur Refuser un avenir incertain Des jours sans lendemain Les poisons intérieurs Un dernier baiser Déposé sur ton front Je fermais les yeux Je voulais te sentir contre moi D’un pas silencieux Je suivais le funeste convoi Enveloppé d’un drap noir Qui pense encore à toi ? Pour la funèbre procession Qui pense encore à toi ? Les voiles de deuil et les brûloirs Qui pense encore à toi ? Sont mes tragiques compagnons Qui pense encore à toi ? Mais qui pense encore à toi ?