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Au commencement il y eut le best seller, Fidèlement adapté pour faire un bon block buster. Une histoire simple, faut pas emmerder le public, Il n'est pas là pour penser mais dépenser son fric. On prend un gentil héros aussi beau qu'intelligent, En face son alter ego, laid, bête et méchant. Nazi, russe, taliban, selon l'humeur des ricains, Qu'on l' veuille ou non à la fin : « il ne peut en rester qu'un ».
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Toutes les quinze minutes, c'est la bérézina, C'est pour ça que notre rambo ne sort pas sans son bazooka. Sur sa route se dressent tout un tas d'effets spéciaux, Ce n'est pas simple de nos jours d'être un super héros... Ses alliés : une bombe surdouée, la femme inaccessible, Et puis un bon pote black qu'explose dès que c'est possible. Un mentor trop utile qui dit des trucs essentiels « te conduire jusqu'à lui, je puis...mais d'abord, nous allons manger...viens »
Les ennemis sont partout, et surtout ils sont plein, Et sont bien décidés à défendre le boss de fin. Mais notre zorro il s'en fout, il n'a plus rien à perdre, De toute façon il se faisait chier dans sa vie de merde. Donc il se sape, met sa cape, retrouve sa force de frappe, Et c'est avec classe qu'il passe toutes les étapes. Entre deux missions suicide, notre james bond se tape la blonde, Et c'est regonflé à bloc qu'il s'en va sauver le monde.
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D'abord course-poursuite, puis scène de fusillade, Le tout agrémenté d'improbables cascades. Il faut que ça trace (baby), qu'on ne comprenne rien à ce qui se passe, Faut que ça tabasse, que ça bastonne, que ça détonne et que ça casse. Mais notre néo c'est un dur qui sait éviter les balles, Si d'aventure elles le touchent, ça lui fait même pas mal. Avec tout qui explose, le méchant qui ne crève pas, Qui ose ressusciter au moins dix fois...
Et quand enfin il bouge plus, que tout le monde croit que c'est fini, Trois accords suspendus, gros plan, ralenti... On lui fait bouger le moignon, et comme ça on est bon, Pour le retour de la revanche de la résurrection. « i'll be back »
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