de tous temps le travail, semblable au supplice, fut un instrument de torture, un véritable sacrifice. il est le rachat du vice du tout premier homme, nous sommes tous accusés d'avoir croqué dans la pomme. donc quiconque d'entre nous voudra la rédemption, ne gagnera son pardon qu'à la sueur de son front. sauf exception des odieux émissaires de dieu sur terre et des riches propriétaires qui s'engraissent à ne rien faire. l'esclave sert son maître, le serf, son seigneur et les prolétaires enchaînés aux labeurs font le beurre de leurs exploiteurs. car le salaire est un leurre et derrière se cache la misère de toute une classe ouvrière réduite à l'état de vache à traire. et pour que le bétail ne conteste pas les cadences infernales on fera de la paresse manifeste, un péché marxiste capital. au final dieu sauvera ceux qui méritent les clés de son paradis, oui tous ceux qui consument des vies pour qu'une consomme à vie.
refrain : je ne veux pas perdre ma vie à la gagner je ne veux pas travailler je ne veux pas servir l'etat et ses projets je ne veux plus d'exploités
actuellement travailler est une obligation, le chômage ne cesse d'augmenter, on veut l'abolition du travail, même si le marché de l'emploi nous tenaille, le droit à la paresse, ceci est notre bataille. pour pouvoir fortifier nos corps et cultiver nos esprits, que le pouvoir ne décide ni de nos sorts, ni de nos vies. faut bien pourvoir à ses besoins et ses envies, c'est vrai, mais l'etat voudrait nous faire croire que la vie c'est : travailler plus de 40 ans, 35 heures par semaine ; se divertir pendant les congés et se reposer le week-end ; toujours subir, se taire par peur du licenciement ; faire tout pour ne pas déplaire à ses collègues du moment. et à l'occasion faire la grève, n'avoir qu'un salaire de misère pour ses rêves. payer les traites des prêts, payer les taxes fiscales ; cotiser pour la retraite et finir à l'hôpital.
refrain :
je ne veux pas perdre ma vie à la gagner je ne veux pas travailler je ne veux pas servir l'etat et ses projets je ne veux plus d'exploités
le monde du travail est avilissant, fait d'humiliations, d'asservissements, de discriminations et d'harcèlements sexuels : un travailleur est un esclave à temps partiel. les fils de nos chefs seront maîtres de nos enfants, car les cols bleus sont dirigés par les cols blancs. laissons les tout automatiser, tous nous licencier, et l'on verra si travailler, c'est conserver la santé.