Le bruit des bottes et des fusils, Font taire un temps les idéaux, Les réduisent au silence et à l’agonie, De la croix au tombeau. Il reste du temps pour pleurer les morts, Et compter les cadavres. Et assez de mauvais jours, Pour planter le décor et les barricades.
On pourra toujours se dire, Que les fusils font taire les camarades. Que tout sera toujours pire, Et qu’il est déjà trop tard.
Combien faudra-t-il encore, De Communes et d’insurrections qui viennent ? Pour enfin donner tort, A notre manque d’action, notre lâcheté malsaine.