Puisque tout est bon à prendre comme une attaque de plus faite au Vieux Monde. Une déclaration de guerre, une rupture consommée, un amour de la vie de chaque seconde.
Je cède ma place pour goûter à l'ivresse du pouvoir, Je suis les « résignés » et les « mis à l'écart ».
Et s'il faut pointer des coupables, des mauvais joueurs de ce jeu où, Les puissants font les règles et désignent les perdants, puisque l'on perd à tous les coups.
Puisque l'on perd à tous les coups, à la kermesse du « eux » contre « nous ». Puisque l'on perd à tous les tours, au défilé des mauvais jours.
Dans nos désirs de drapeaux en berne, De changer le monde sans présenter d'excuses, On dira jamais « pardon la France », On a pas fini de cracher sur la Marseillaise.
Et si c'est de la racaille qui hante vos rues en attendant le Grand Soir, Si c'est de la racaille et bien j'en suis. Et si c'est de la canaille qui chante l'amour, les barricades et l'espoir, Car c'est bien la canaille qu'on assassine dans Paris.