Comme si je n'existais pas, Elle est passée à côté de moi, Sans un regard, reine de Saba. J'ai dit : "Aïcha, prends : tout est pour toi." Voici les perles, les bijoux, Aussi l'or autour de ton cou, Les fruits bien mûrs au goût de miel, Ma vie, Aïcha, si tu m'aimes. J'irai où ton souffle nous mène Dans les pays d'ivoire et d'ébène. J'effacerai tes larmes, tes peines. Rien n'est trop beau pour une si belle. Oooh ! Aïcha, Aïcha, écoute-moi. Aïcha, Aïcha, t'en vas pas. Aïcha, Aïcha, regarde-moi. Aïcha, Aïcha, réponds-moi. Je dirai les mots des poèmes. Je jouerai les musiques du ciel. Je prendrai les rayons du soleil Pour éclairer tes yeux de reine. Oooh ! Aïcha, Aïcha, écoute-moi. Aïcha, Aïcha, t'en vas pas. Elle a dit : "Garde tes trésors. Moi, je veux mieux que tout ça, Des barreaux forts des barreaux, même en or. Je veux les mêmes droits que toi Et du respect pour chaque jour. Moi, je ne veux que de l'amour." Aaaah ! Comme si je n'existais pas, Elle est passée à côté de moi, Sans un regard, reine de Saba. J'ai dit : "Aïcha, prends : tout est pour toi." Aïcha, Aïcha, écoute-moi. Aïcha, Aïcha, écoute-moi. Aïcha, Aïcha, t'en vas pas. Aïcha, Aïcha, regarde-moi. Aïcha, Aïcha, réponds-moi. Lalala... lalala...