Les filles et les femmes en jeans ou en dentelle En bourgeoise , en nana, les louves et les pucelles Les brunes et les blondes armées de seins si lourds Où tous les cris du monde s'écrasent en cris d'amour
Et les petites filles aux coquilles de nacre Et ce goût de myrtille sous les kiosques du parc Un regard échangé avec une étrangère Et sa robe d'été mourant dans la lumière
Je vous aime, je vous aime, je vous aime Je vous aime, je vous aime, je vous aime Je vous aime
Et la pudeur des cils sur ces miroirs pervers Cet orage immobile dans ces lacs bien trop clairs Le parfum de vos lèvres aux couleurs de cerises Un soupire qui s'achève sur des perles et surprises
Avec ce blanc sourire souvent comme une fleur Qui éclate en un rire comme un écho du cœur Et ces traces de sel sur un dos de marquise Ma main qui fait la belle vers une idée précise
Je vous aime, je vous aime, je vous aime Je vous aime, je vous aime, je vous aime Je vous aime
Et le monde connu de ton corps familier Et ce désir têtu, ta tendresse étonnée Cette ombre au bas des reins , cette vallée promise Et les quatre chemins qui mène à cette église
Et ce triangle d'or, cette lumière noire Cette plage où s'endort la vie où meurt la gloire Les filles et les femmes en jeans, en dentelle En bourgeoise, en nana, les louves et les pucelles
Je vous aime, je vous aime, je vous aime Je vous aime, je vous aime, je vous aime Je vous aime
Je vous aime, je vous aime, je vous aime Je vous aime, je vous aime, je vous aime Je vous aime