L’âme évaporée et souffrante, L’âme douce, l’âme odorante Des lis divins que j’ai cueillis Dans le jardin de ta pensée, Où donc les vents l’ont-ils chassée, Cette âme adorable des lis? N’est-il plus un parfum qui reste De la suavité céleste Des jours ou tu m’enveloppais D’une vapeur surnaturelle, Faite d’espoir, d’amour fidèle, De béatitude et de paix?