• Introduction - La musique c'est ça • Cherche • Soudain il ne reste qu'une chanson • Stop au nom de l'amour • Sha la la (Hier est près de moi) • Il fait beau, il fait bon • Le téléphone pleure • Le mal aimé • Le lundi au soleil • Le chanteur malheureux • Pot Pourri: Éloïse - Toi et moi contre le monde entier - Je viens dîner ce soir - Comme d'habitude - Joue quelque chose de simple - Rêveries - Quand un bateau passe - Donna Donna - Si j'avais un marteau • Chanson populaire • J'attendrai • C'est la même chanson • Final et présentation
« Un soir de folie, dans la chaleur d'août. Ils, elles surtout, sont venus par milliers, le rêve en tête, pour le voir. Pour l'approcher. Ils n'en peuvent plus d'attendre. Ils crient, ils scandent son nom. Écoutez... les musiciens attaquent. Fauve déchaîné, Claude François, costume argent et paillettes rouges, bondit sur la scène, aussitôt entouré des Clodettes, dénudées et scintillantes. Élastique, électrique, il chante, danse, se désarticule sous les lumières psychédéliques, entre les sonos hystériques. En un quart d'heure, les barrières de protection sont emportées, les fans montent sur les planches, le mordent, le griffent, l'embrassent, le caressent, l'obligeant parfois à s'interrompre. Mais vous l'entendrez, il enchaîne chanson sur chanson, sans laisser au public le temps de respirer. Il est en sueur, sa chemise colle à son torse. Pour eux, il est beau, sublime, éternel. La foule vibre, résonne, renvoie les ondes qui émanent de lui. Ils s'aiment, ils font l'amour ensemble. À la fin du spectacle, dans une débauche de sons, de lumières, de couleurs, il offre à cette amoureuse d'un soir, sa chemise, ses peignoirs, ses boutons de manchettes. Et il se retire dans le crépitement d'un feu d'artifice en même temps que s'envolent des ballons multicolores. Il abandonne une foule hagarde qui vient d'éprouver une heure de bonheur rarissime. La tournée d'été 1975 : celle d'une superstar. » Elisabeth SCHEMLA, L'Express.