Pendu à la plus haute branche Parmi les fruits du marronnier On dirait que tu te balances Je t’aperçois et je perds pied
Même si plus rien n'a d'importance As-tu au moins trouvé la clé Qui nous redonne notre enfance Et nos fous rires d'écolier
Cette nuit, c'est le vent d'automne Qui te bercera, Laisse-le à l'abri des hommes Te bercer près de moi
Il y aura bien sûr un malaise Comme une brève hésitation Au moment de placer les chaises Pour le repas du réveillon Tu vivras dans tous nos silences Au hasard des conversations J'apprivoiserai ton absence Mais je ne dirai plus ton nom
Cette nuit, c'est le vent d'automne Qui te bercera Laisse-le à l'abri des hommes Te bercer près de moi
Pendu à la plus haute branche Un jour je te pardonnerai Dis au Bon Dieu que c'est dimanche Et qu'il peut venir te chercher...