Parait qu'on a la vie devant nous, que la jeunesse c'est la vertu L'amour sans rendre fou, on en a qu'un et je l'ai perdu Au fond du sablier du temps, t'es pas venue, j'ai trompé Et mon coeur s'est trop battu, ramène moi.
Qu'il est loin le temps des amours, le temps des coeurs qui se serre Loin des filles que l'on serre fort contre sois Au croissant, au lever du jour, quand s'aimer à la marelle Les camarades pour toujours, quand et quand tu reviendras..
On se quittera tous un beau jour, on reviendra sur nos discours On croira qu'on a tout compris, on aura rien compris du tout On sera riche, rois de province, on sera pauvre et sans le sous Puisqu'avec les copains d'avant, on sera tous mort au bout On se dira jamais vieillir puis on finira tous vieux con A regretter ce qu'on a perdu, celle qu'on aimait qui n'est pas venue. Quand on avait les dieux au corps, quand on savait tromper la mort Quand on mettait le doigt bien haut, bien profond!
Au temps des bals, des lycées, Au temps des rêves, des amitiés, Au temps où on s'aimait, qu'importe Au temps des lettres sous la porte
Au temps des filles dans les bagnoles Au temps des murs et des alcools Au temps des rasoirs aux poignée Au temps des jeux de nos amours Au temps où \"c'est beau et c'est tout\"
Au temps du feu brûlant toujours Au temps où chaque fille est un port Au temps des dieux, des diables au corps Au temps où l'on a peur de rien, Au temps où rien n'est impossible Au temps ou l'on aime ses copains à coup de lance pierre sur les chemins..
Les avions qui passe au dessus de nous Les visages qu'on a croisé qu'on a perdu Les gens qu'on a aimé et qu'on aime plus Les yeux qui séche, le temps qui passe Les amis qu'on a laissé derriere La vie qui perd de ses mysteres Les évidences qui vous lacère et puis qui tue La beautée des filles quand elles sont nue Les liens du sang qui nous tiennes aux coeurs Les croix qu'on porte et la chaleur de vous mes frères tenant l'espoir A bout de bras les jours de gloire Les parfums qu'on ne connait plus Les filles qu'on a jamais revue Les jours de fêtes et les bals des lycées
Celle a qui on a jamais parlé Ouais tout ce que la vie a emporté Le muscle qui n'arrête pas de saignée Les choses que l'on ne peut pas refaire Tout ce qu'on aura laissé derrière Les poussières et puis les rubis Les amis aux fond des nuits Dans les gorges des filles, oui tout s'oublie L'hémorragie de nos mélancolie
Un jour bientot face à la mort Nous reviendront à la mémoire, toutes ces choses que j'ai oublié Ouais puis toi que j'ai aimé C'est toujours face à la mort, nous reviennent à la mémoire Celle avec qui on a dansé les jours des fêtes, les bals des lycées..