J'ai reçu ta lettre Et de ma fenêtre Quand je les ai vus t'emmener Ma tête s'est voûtée
Les pleures que j'avais sur les mains S'essoufflaient courant vers les tiens Qui se refermaient derrière toi En étouffant tout ce qui restait de ma voix
Des sentiments bâtards A caresser le ciel Ou encore à flirter les trottoirs Me poussent vers Viertel Pour essayer de te revoir Pour ne pas bluffer mon espoir Je me cogne la tête au mur Et j'irrite mes larmes sures Sur son armure
Et puis je serre les dents Crois-moi, ne l'oublie pas, compte sur moi Embrasse nos parents Dis-leur que je suis leur enfant
Et de ma fenêtre Je t'écris ma lettre J'ai trop de mal à m'endormir Et si mon sang dévire C'est le fumée que je respire Et qui me pousse à revenir Du côté de Viertel En espérant que tu passeras par le ciel
Et quand je me sens fort Je parle aux miradors Et si je sais qu'ils te surveillent C'est qu'ils tuent mon sommeil En m'empêchant de t'embrasser En éclairant ce pauvre baiser Que je t'envoie par courrier De ce côté de BERLIN qu'ils t'ont enlevé
Il faut que je serre les dents Crois-moi, pardonne-moi, si je ne viens pas Embrasse nos parents Crie-leur que je suis leur enfant.