tomber en rade Tombée en rade un dimanche dans une bourgade j’ai longtemps été convaincue qu’il s’agissait d’une boutade une décision prise à mon insu sur le coin d’une table une erreur d’la nature ? une embuscade ? fallait que je m’évade expliquer mes escapades en dehors de mon cadre? chercher le bruit quand le silence me rendait malade je suis la sédentaire anxieuse en perpétuelle ballade la mémoire pleine de bricoles qu’aujourd’hui je brade un coup du sort mes parents manquait de carburant jvois pas d’autre raisons nan surprenant venant d’un couple itinérant moi j’claque la porte je suis curieuse de voir le monde entier étouffée par le vent j’m’envole les basquets aux pieds submergée par une déferlante de sentiments Je pioche dans le tas pour partager un assortiment la goutière est pleine l’eau éclabousse les passant flash back je remonte dans le temps jusqu’a il y 6 ans Refrain: C’est l’eau qui venu d’en haut coule sur ma peau éteind les mégots mal écrasés à l’entrée du métro c’est l’eau qui abreuve les sillons jusqu’à vider l’dépot s’évapore sous l’effort par les pores de la peau c’est l’eau qui danse autour des glaçons dans le verre colore de vert la terre avec l’aide de la lumière l’eau que l’on gaspille ou qui coule de source qui me rappelle d’où je viens qui me ramène au début dla course le bout du monde là où le tonerre gronde terminus le train ne va pas plus loin regarde sur la mapemonde la terre et la mer flirtent et se confondent là ou les bunkers vides rescapés de la guerre s’éfondrent on voit les bateaux passer les badauds entassés sous l’abribus observer les papiers qu’le vent fait danser on voit les pantalons retroussés les gens se pousser les pieds mouillés préssé à l’entrée du ciné les quatres saisons se succèdent dans la meme après midi il n’y a que 6 degrés on en avait pourtant prévu 10 le soleil qu’ a rendez vous avec la lune se tape la pluie c’est tant pis pour toi si t’as pas prévu le pire un demi tour sur moi même je voyage dans l’instant j’ai eu le temps petit à petit de desserer les dents 180 degrès 5 ans après à travers la fenêtre du couloir Une goutte fait déborder ma mémoire Refrain: C’est l’eau qui venu d’en haut coule sur ma peau éteind les mégots mal écrasés à l’entrée du métro c’est l’eau qui abreuve les sillons jusqu’à vider l’dépot s’évapore sous l’effort par les pores de la peau c’est l’eau qui danse autour des glaçons dans le verre colore de vert la terre avec l’aide de la lumière l’eau que l’on gaspille ou qui coule de source qui me rappelle d’où je viens qui me ramène au début dla course