Une ombre assise dans la forêt regarde avec indifférence Son revolver au cran d'arrêt posé sur sa main en silence Il songe aux fleurs de sa jeunesse et soudain sa tête se penche Car une rose lui rappelle la courbe douce d'une hanche
De jour de nuit au pas d'acier, les feux de mort comme éclairage Dans le silence ont mélangé quelques grâces et son courage L'air se charge d'un terrible alcool, filtré des étoiles mi-closes Les obus caressent le sol, parfum nocturne où tu reposes
Une ombre assise dans la forêt regarde avec indifférence Son revolver au cran d'arrêt posé sur sa main en silence Il songe aux fleurs de sa jeunesse et soudain sa tête se penche Car une rose lui rappelle la courbe douce d'une hanche