Le ciel gris entonnera le chant du bel orage Il se brise de mille éclats il est notre renfort Je marcherai sur ces routes plongé dans mes souvenirs Le visage dans les mains les yeux endormis
C'est le souffle de la peur qui nous pousse à partir Au regard de nos peines, de nos insomnies Nous étions si jeunes et frêles que nous n'avions vu Se déchirer sur nos têtes les orages du crime
Le vin noir est dans nos coupes le poison dans nos vies Laisse couler sur mes joues les larmes de l'oubli Écrasés par la détresse nous n'avions pas vu Se dessiner sur nos têtes les orages du crime