Si le ciel ne nous aide d'une croix, ton image s'éteindra Si ma pitié est ma vertu quand je te parle, il faudra que tu t'en ailles Si mon sommeil rejoint l'image de ton regard, je saurais où tu te caches Si mes mains tremblent quand tu tournes ton visage, J'en oublierai mon courage
Si les orages de ma douleur ne s'apaisent, il faudra que tu me blesses Si ton reflet n'a disparu dans le miroir, il faudra que je le casse Si la douleur du départ coupe ma voie, je te suivrai dans ton voyage Si le soleil n'apparaît pas dans le brouilard, la nuit nous emportera Toi et moi...
Et le silence tombera comme le voile d'une pluie d'hiver Et l'on se raccrochera aux êtres qui nous sont chers...