Notre amitié avait la couleur de l'or Ensemble nous étions solides comme le roc Nos chants ont résonné "à la vie à la mort" Mais je n'ai pas songé à quel point j'avais tort La vanité m'écrase je prends peur et me lasse Ton visage se détache, se déchire et m'embrasse Mon ami mon ennemi quand reprendras-tu ta place Accoudé à mon bras toujours prêt pour la bataille
Nos années sont passées sans distinguer d'espoir Recentrer nos idées nos rires et puis nos larmes Mon ami mon ennemi ai-je donc perdu ta trace Figé dans ma mémoire j'en oublierai ton regard Je brûle mes absences à mes plumes écrasées Je tiendrai par ta main des photos écorchées Mon ami mon ennemi t'ai-je donc tant oublié Pour masquer ma mémoire de ton visage de papier