J'ai perdue mes lunettes, enfin j'ai pas voulue les mettre Elles me font une drôle de tête, une tête de flamme, A lunettes.
Oh petite allumette, c'est dangereux d'être coquette, Au point de n'en faire qu'à sa tête quand ça peut vous coûter les yeux.
Je me fous d'y voir flous je n'ai pas besoin de lunettes pour embrasser et chanter j'préfère garder les yeux fermés.
Oh mon petit incendie laissez-moi croquer vos habits Les déchiqueter à belles dents, les recracher en confettis Pour vous embrassez sous une pluie...
De confettis ?
Oui, allons-y !
Je n'y vois que du feu En quelques pas seulement je peut me perdre au loin Si loin dans ma rue, Et même sue je n'ose plus regarder le soleil, Ni regarder le ciel droit dans les yeux Je n'y vois que du feu
Je vous guiderai à l’extérieur de votre tête Je serai votre paire de lunettes Vous seriez mon allumette
Il me faut vous faire un aveu, Je vous entend mais je n'pourrais, Jamais vous reconnaître même assis entre deux petits vieux.
On s'frottera, l'un contre l'être à s'en faire, cramer le squelette Et à l'horloge de mon coeur, à minuit pile on prendra feu Pas même besoin d'ouvrir les yeux
Je sais, je suis une flamme de tête mais quand la musique s’arrête, j'ai du mal à rouvrir les yeux Je m'enflamme allumette mes paupières brûlent de mille feux A en écraser mes lunettes, sans penser à rouvrir les yeux
Elle danse comme un oiseau en équilibre sur ses petits talons aiguilles Ses pieds commences à s’emmêler, son joli nez vient de s'écraser...
Sur le pavé Je me fracasse la tête contre les arbres dont les feuilles bleues, Semblent plantés dans les cieux. Ils sont ce que l'on confond le mieux, avec les cieux C'est merveilleux, les arbres bleus.
Je n'y vois que du feu En quelques pas seulement je peut me perdre au loin Si loin dans ma rue, Et même sue je n'ose plus regarder le soleil, Ni regarder le ciel droit dans les yeux Je n'y vois que du feu.