Dedié aux femmes qui ont perdu homme et enfants dans la massacres de srebrenica
home mama yéo fièvre, la fièvre me prend sa main maniant la faucille au hazard la fièvre me prend tu es comme le chêne liège que l'on dépouille de son écorce et que l'on laisse et que l'on blesse home nul ne sait, et le vent a soufflé sur le chêne-liège blessé les slaves ont noyé tes songes et moi le mensonge me ronge tu cherches les tiens dans une poignée de sable que la fièvre apporte la réflexion au fou qui sans honte abéit aux ordres sombres lorsque la haine préside dans le noir pleurent les sylphydes !