L’océan, l’essence Retourner à l’essentiel. Ton bras vers la mer. Le nombril de l’océan. Une île
Retrouver l’essentiel. Trouver l’essence Des forages dans la peau. Je pense à toi qui retournes à l’essentiel. Et je crache des noyaux sur la terre ou je marche pieds nus Et je m’invente des comportements comme on répète un rôle trop grand pour soi. Les mêmes gestes et les mêmes mots qui se reproduisent.
Mais cette fois j’essaie de casser la branche. Je provoque, j’improvise. Ce ne sont que symboles sans importance. Qui gagnent toujours
Le nombril de la mer. Une île Et qu’est ce qu’il restera de cette journée, de cette semaine, des années après ? Une île Et encore cette envie de voir la mer quand on est amoureux Une île
Tu anticipes mes phrases Et ta bouche répète. Tu t’entends dire ce que tu as bien répété. Tu t’écoutes parler. Ce cimetière d’amours sur mes épaules et la force toujours improbable de continuer.
Le nombril de la mer. Une île L’œil de mon corps. La preuve que je suis née Et qu’est ce qu’il restera de cette journée, de cette semaine, de nos années passées ? Une île Un souvenir, une phrase, une image. Ton bras qui m’entoure. L’enfance où je reviens toujours m’échouer. Une île Et qu’est ce qu’il restera de cette journée, de cette semaine, des années après ? Une île Une phrase. Un parfum que je veux garder sur ma manche. L’odeur d’un café. Une chanson. Une séparation Et qu’est ce qu’il restera de cette journée, de cette semaine, des années après ? Une île Je me défile La grande vacance