Raphaël: Quand j’ai envie de briser mes chaînes Et déchirer mes habits de soldat Sous les vents froids d’une morne plaine
Combien de nous sont morts déjà Quand tous nos chants ne sont que prières Et que nos jeux sont des combats Quand de nos vies on sème la terre Qui sait ce qu’il y poussera
Je n’écris pas une lettre d’amour Je n’écris pas mes mots sur du velours C’est du sang des soldats L’encre que tu liras
Je n’écris pas combien je t’aime encore Et tous mes pleurs la nuit quand je m’endors
C’est des larmes de moi L’encre que tu liras
Quand j’ai envie de tout foutre en l’air De me sauver pour courir vers toi
Je me souviens du cri de mes frères Combien d’entre eux sont morts déjà
Je n’écris pas une lettre d’amour Je n’écris pas mes mots sur du velours C’est du sang des soldats L’encre que tu liras
Je n’écris pas combien je t’aime encore Et tous mes pleurs la nuit quand je m’endors
C’est des larmes de moi L’encre que tu liras
Ce soir j’essaie une autre prière
Pas à genoux mais couché par terre Je ne sais pas pourquoi j’ai tellement froid J’ai une tache sur ma chemise je crois
Je n’écris pas une lettre d’amour Je n’écris pas mes mots sur du velours C’est du sang des soldats L’encre que tu liras
Je n’écris pas combien je t’aime encore Et tous mes pleurs la nuit quand je m’endors
C’est des larmes de moi L’encre que tu liras
Je n’écris pas une lettre d’amour Je n’écris pas mes mots sur du velours C’est du sang des soldats
L’encre que tu liras Je n’écris pas combien je t’aime encore Et tous mes pleurs la nuit quand je m’endors
C’est des larmes de moi L’encre que tu liras
L’encre que tu liras
Когда мне хочется разбить мои цепи, Разорвать мой солдатский мундир Под холодными ветрами на угрюмой равнине Сколько нас уже погибло? Когда все наши песни - одни молитвы, А игры наши - сражения, Когда нашими жизнями засевают землю, Кто знает, что из них вырастет?
Я не пишу письмо любви, Я не пишу свои слова на бархате, Солдатская кровь - вот чернила, Которыми написаны строки, что ты прочтешь Я не пишу, как я тебя люблю И все мои ночные рыдания, когда я засыпаю, Мои слезы - вот чернила, Которыми написаны строки, что ты прочтешь
Когда мне хочется послать все к черту, И спастись бегством, чтобы примчаться к тебе, Я вспоминаю крик моих братьев, Сколько их уже погибло?