Tu viens encore chaque nuit Visiter mon jardin enfoui Comme une traînée d'or effilochée Toi la douce trace hurlante
Dors mon ange de désolation Dès que le vent aura tourné Nous ferons diversion Et tu m'emmèneras...
Tu sais maintenant De ce coté du monde, on étouffe L'odeur du soufre et le cristal brisé S'incrustent au tréfonds des chairs En direct, nos cœurs en dissection Dans leurs paniers à ordures Il y aura 510 versions Pour engraisser les porcs
Dors mon ange, dors Dors mon ange, dors Dors mon ange, dors L'éternité nous appartient Chaque seconde la contient
Dis-moi Te souviens-tu des splendeurs nocturnes et des rires fous ? Et dans l'iris, plantés comme des poignards Des éclats de vie rien qu'à nous Dors mon ange de désolation Rien ne pourra jamais nous enlever nos frissons
On mixera la voûte céleste avec le macadam Et tu m'emmèneras...