Et alors, où est Eorþ le miséricordieux, Celui que je vénérais comme mon unique dieu ? Il m'a laissé dans une étendue de pâles brumes, Tout comme le corbeau laisse ses noires serres et ses plumes. Cette vie n'a pas de sens.
Et alors quelle est cette immense désolation, Qui m'écrase à l'heure de ma précieuse rédemption ? J'ai suivi la longue rivière durant des années, Tout comme ma vie portant l'éclat d'une rose fanée. Cette vie n'a pas de sens.
Et alors qu'importe l'ange de mes jours envolés Qui par son cœur prolongea l'affliction voilée ? L'ange apporta les maux et toutes les peines infâmes, Mais là émanèrent les douces senteurs de nos âmes. Cette vie n'a pas de sens.