C'est incroyable mais vrai, Invraisemblable mais vrai. C'est le diable qui dansait Au quatorze juillet, Place de la Bastille. C'est incroyable mais vrai, Invraisemblable mais vrai. Il savait bien, le malin, Qu'il tenait dans ses mains Le destin d'une fille Car il est joli garçon, Il connaît bien la chanson. A la flamme des lampions, Au son d' l'accordéon, Il est méconnaissable Et la fille n'a rien vu. Elle ne l'a pas reconnu. Tourbillonnant dans ses bras, Elle trouvait, ce soir-là, Que c'était formidable.
A dix-huit ans, on a le droit De se tromper à ce point-là Tant le démon a l'air si bon. On peut l'aimer sans se damner.
C'est incroyable mais vrai, Invraisemblable mais vrai. C'est le diable qui dansait Au quatorze juillet, Place de la Bastille. C'est incroyable mais vrai, Invraisemblable mais vrai. Il savait bien, le malin, Qu'il tenait dans ses mains Le destin d'une fille. Vraiment, il se régalait, Il rigolait, rigolait. Puisque la vie était belle, Elle trouvait naturel Qu'il ait envie de rire. Elle s'est abandonnée. C'était vraiment bon marché, C'était vraiment trop facile, Une âme aussi docile. 'y avait pas de quoi rire.
C'est incroyable mais vrai. C'est le diable qui dansait, C'est le diable qui riait, C'est le diable que j'aimais. Le diable que j'aimais... Le diable que j'aimais... Le diable que j'aimais...